4.11.14

4 nov 13 - 4 nov 14

4 nov 1914
Bien chère Alice et petite Marie,

Je m'empresse de te faire parvenir ces deux lignes pour te tranquilliser, car je pense bien que dans ce lit où tu es convalescente, tu es toujours dans l'attente de mes nouvelles ; c'est pourquoi je t'écris un peu plus souvent pour te distraire car je vois bien que tu es beaucoup tourmentée de moi, ce qui a précipité la naissance de cette chère petite fille qui fera notre bonheur, et qui enserrera encore plus les liens de notre grande amitié que nous avons. Prends toujours bien courage ma bien aimée et petite maman. Le jour approche où nous serons tous réunis en famille et où l'on passera encore d'agréables moments. Lorsque tu récriras, tu me diras comment se porte et vient bien cette petite Marie. Ah oui, ma chère Alice, il me tarde de rentrer pour te serrer encore dans mes bras et t'embrasser fortement ainsi que cette chère enfant, et tous les parents, donne leur bien le bonjour de ma part, et bien des choses aussi sans oublier la maman que je n'oublie pas et que je lui serai reconnaissant à cette chère mère toujours bien patiente. 
Au revoir et courage ma bien aiméeet petite Marie. 
Ton époux et petit papa. Mille bons baisers .
Léon



Salins, le 4 nov 1913
Ma chère Alice
Je ne puis attendre à Dimanche de vous envoyer ces quelques lignes, car je pense bien que vous êtes comme comme moi, que vous devez vous ennuyer aussi. Vous ne pouvez savoir ce que je suis triste, surtout le soir lorsque je rentre chez moi. Ma pensée est souvent à vous mais encore plus en ce moment là, que je vais être heureux lorsque vous serez mon épouse, oh que chaque fois que je rentrerai, je trouverai notre intérieur propre et rangé et surtout vous qui m'attendrez car je puis vous dire aussi que j'en ai assez de cette vie de solitaire. Depuis que je vous parle, j'attends la fin de l'année avec impatience mais enfin je ne me décourage point quoique je trouve le temps bien long.
Chère Alice, j'écris à ma tante en même temps qu'à vous, pour lui demander quand elle pourra venir à seule fin que je puisse vous recevoir ainsi que vos parents. Je lui dit notre entrée en conversations, puis nos amitiés et notre prochain mariage au mois de janvier. Je ne lui avais encore parlé de rien, ainsi qu'à tous mes parents, ce qu'il vont être surpris quand ils le sauront. J'irai dimanche, qu'il fasse bon ou mauvais temps, s'il fait bon, j'irai comme d'habitude , vous viendrez à ma rencontre, et aussitôt arrivés chez vous, nous irons chez vos parents pour que je fasse connaissance avec eux. Peut-être qu'ils doivent être mécontents de moi den e pas être allé les voir dimanche dernier, excusez moi bien auprès d'eux.
Je termine pour vite porter ma lettre à la gare pour que vous puissiez me lire demain.
Embrassez bien tous vos parents pour moi, et vous, ma chère ALice
 recevez mes plus tendres amitiés.

Votre futur petit mari qui vous aime pour la vie
Léon

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